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Sacrum et Résurrection

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#290

Cher ibn-al-adam,
Merci pour ces commentaires passionnants!
Vous avez probablement aussi lu les pages 256 et 257 du Fil de Pénélope, d'Emmanuel d'Hooghvorst (ed. 1996) ? Un petit passage intitulé "L'os de la résurrection". L'auteur conclut : "il existe en tout homme, selon la Tradition, comme une souche ou un fondement, sa véritable nature Adamique, et dont peuvent être issus Caïn ou Abel, Esaü ou Jacob".
Bonne journée!
Albert

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#291

Cher Albert,

merci pour votre réponse !
Je ne connaissais pas ce texte, mais je ne manquerai pas d'aller le lire avec le plus grand intérêt !

Très cordialement,
Que Dieu vous garde !

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#292

Albert écrit: Il existe en tout homme, selon la Tradition, comme une souche ou un fondement, sa véritable nature Adamique, et dont peuvent être issus Caïn ou Abel, Ésaü ou Jacob.


On peut y ajouter ce passage (Le Fil de Pénélope, éd. Beya, p. 156) :

En grec, ce diamant se dit adamas, et on peut faire une comparaison avec l'hébreu où Adam veut dire «homme». C'est le noyau de chaque homme et il ne cède ni ne se ramollit comme la cire, sans son complément qui est aussi son contraire.

Dernière édition: par Athanase Lynxe.
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#293

Merci, ibn al-3adam, de ces citations passionnantes, qui prouvent que la tradition est une!

ibn al-3adam écrit: « Il n’y a rien dans l’homme qui ne périsse, sauf un seul os, qui est la racine caudale à partir de laquelle les corps seront reconstitués au Jour de la Résurrection ».


Voici ce qu'on lit sur le même sujet chez l'alchimiste Thomas Vaughan (Œuvres complètes, éd. La Table d'Émeraude, p. 483) :

Cela me remet à l'esprit une opinion que j'ai lue autrefois chez les cabalistes, selon laquelle cette masse, ou corps auquel nous sommes parvenus par attraction et transmutation d'aliment, ne se relève pas lors de la résurrection. Mais c'est à partir de cette particule séminale qui, à l'origine, en attirant l'aliment, s'en recouvrit, que naîtra un corps nouveau, et cette particule séminale – disent-ils – se tient tapie quelque part dans les os, et non dans cette partie qui tombe en poussière. [...] Certainement, si nous en jugeons correctement, nous devons confesser que cette particule séminale est notre unique matière fondamentale, le reste n'étant qu'un accroissement qui provient de la substance étrangère de la nourriture et de la boisson.

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#455

Cher A. Lynxe, ce que vous citez est extraordinaire. En effet, il semble signifier que ce que nous appelons "corps" n'est pas ce conglomérat que nous voyons, c'est ce qui rassemble ce conglomérat. Les savants reconnaissent d'ailleurs que les cellules de notre corps se renouvellent constamment. Je pense, par exemple, à certains nuages qui demeurent immobiles pendant des heures dans le ciel, et dont on sait, en effet, que l'eau s'en évapore constamment, pendant qu'une autre eau vient la remplacer.
Dans cette optique, la résurrection se conçoit presque comme nécessaire et obligée. Le tout est qu'elle se fasse dans une matière pure, et non plus soumise à la maladie comme celle que nous coagulons continuellement dans notre misère.
Le jour où l'on comprendra que la résurrection annoncée unanimement par les sages n'est pas seulement affaire de croyance, mais d'expérimentation, beaucoup de vrais "scientifiques" accepteront peut-être de revoir ce dossier trop vite envoyé aux oubliettes à cause de l'attitude puérile de ceux qui ont raison d'y croire, mais sans savoir pourquoi...
Mais il y a un préalable à cela: c'est que les religions cessent de NIER LA GNOSE en sciant la branche sur laquelle elles sont assises! À moins qu'elles ne préfèrent crucifier à nouveau celui qui la leur prouvera expérimentalement?

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#461

Cher Pantout,
Merci beaucoup pour cette remarque qui m'interpelle. Lorsque vous dites :

Pantout écrit: ce que nous appelons "corps" n'est pas ce conglomérat que nous voyons, c'est ce qui rassemble ce conglomérat. Les savants reconnaissent d'ailleurs que les cellules de notre corps se renouvellent constamment. Je pense, par exemple, à certains nuages qui demeurent immobiles pendant des heures dans le ciel, et dont on sait, en effet, que l'eau s'en évapore constamment, pendant qu'une autre eau vient la remplacer.


Je dois avouer que, malheureusement, je ne comprends pas bien la fin du raisonnement. Quand vous dites que

Dans cette optique, la résurrection se conçoit presque comme nécessaire et obligée.

?? Pourriez-vous préciser votre pensée pour mes pauvres méninges ?

Cet autre corps dont vous parlez et qui maintient notre corps ensemble, serait-ce ce que l'on appelle le corps éthérique ? Je dois avouer que hormis les bien connus animus (âme éternelle divine), anima (psyché, Eve) et corps ("conglomérat" et support physique des deux autres)... j'ai un peu du mal à situer ce "nouveau" corps dont vous parlez...

Merci !

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#467

Je voulais simplement dire, que si le corps est bien ce qui manifeste sa forme, il doit nécessairement coaguler ce qui le matérialise, soit un corps pourrissant comme le notre actuel, soit un autre, pur, comme celui de la résurrection bienheureuse. Donc, on ressuscite de toute façon, mais pour être damné ou sauvé. Avoir un corps est donc inéluctable. Je n'en sais pas plus, malheureusement, mais un lecteur peut-être...

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#472

:woohoo:
Incroyable votre réponse ! Je n'avais jamais pensé à la résurrection sous cet angle !!!
Merci -

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#475

Cher fils d'Adam,

Merci pour vos citations passionnantes.

J'ajoute à votre dossier sur Luz qu'on trouve dans un des caissons du plafond d'une salle du château de Dampierre-sur-Boutonne l'inscription suivante : "Luz in tenebris lucet".
(Il me semble avoir repéré cela dans Alchimie de Van Lennep)

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#476

Je ne peux m'empêcher de rajouter ceci à vos citations :

Coran, II, 268 :

"Le Satan vous fait craindre l'indigence."

AlFaqra peut être lu AlFiqara => "Le Satan menace vos vertèbres"

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#489

Cher Pantout, merci encore et à ce propos, je suis content de pouvoir ajouter un petite pierre à l'édifice, glanée au fil de mes lectures et qui par hasard fera notre affaire en se retrouvant ici !

A propos de votre réflexion (d)étonnante:

Pantout écrit: Je voulais simplement dire, que si le corps est bien ce qui manifeste sa forme, il doit nécessairement coaguler ce qui le matérialise, soit un corps pourrissant comme le notre actuel, soit un autre, pur, comme celui de la résurrection bienheureuse. Donc, on ressuscite de toute façon, mais pour être damné ou sauvé. Avoir un corps est donc inéluctable. Je n'en sais pas plus, malheureusement, mais un lecteur peut-être...


Je trouve dans Eugène Philalèthe "Anthroposophie théomagique" une idée qui semble assez proche :

Il vous faut être averti que l'Idée est double : divine et naturelle. L'Idée naturelle est un Esprit de feu,invisible, créé et, à proprement parler, une simple enveloppe ou vêtement de la Véritable Idée, d'où l'appellation des Platoniciens : Nimbus numinis descendentis (Nuée de la divinité (ou volonté, puissance divine) qui descend).

Mais l'Idée dont je parle ici est la Véritable Idée exemplaire et primordiale, pur influx du Tout-Puissant. Cette Idée, avant la coagulation des principes séminaux en une grossière fabrication externe, qui est la fin de la génération, imprègne aux principes vitaux de l'éther un modèle ou plan d'après lequel le corps sera élaboré et c'est la première production interne ou ébauche de la créature [...]

Sans cette présence de l'Idée dans la matière, la Création n'étaitpas réalisée "extramittendo aliquid de essentia ideae" (faisant sortir quelque chose de l'essence de l'Idée) car c'est Dieu qui contient sa Créature, et non pas la Créature qui contient Dieu.

Dernière édition: par arca.
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#490

Cher JeannotLapin,

Merci pour ces réflexions lumineuses qui je l 'espère seront encore nombreuses !
Je ne connaissais pas ces réflexions, merci !

A propos du :

JeannotLapin écrit: "Luz in tenebris lucet".


La lumière n'a pas été créée, mais elle a été communiquée et introduite dans des choses jusque là obscures, afin que, dans leurs formes, elles devinssent éclatantes et brillantes.

Georges de Venise "L'harmonie du monde"

Dernière édition: par Le Fou du Roi.
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#505

Rabelais fait un jeu de mot sur ce Luz-Bethel, en disant:" jusqu'à l'ous", ce que (je suppose) tout le monde comprend: "jusqu'à l'os".
Il y a eu jadis un article en espagnol, dans "La Puerta" je crois, intitulé: Les os à Dieu, et la chair au démon.
La plupart des rites et postures, qui peuvent nous aider dans notre quête, ne sont néanmoins que des commandements qui s'adressent à la chair. François de Foix, dans son Pimandre, dit que Dieu méprise ou se moque des postures.
Le jour où notre LUZ sera réveillée, nous vivrons dans une telle intimité avec Dieu, que nous ne ferons probablement plus attention non plus à toutes ces "singeries". Que mes frères, les autres singes, me pardonnent si ces propos les choquent. Mais je sais que Dieu préfère ceux qui lui parlent dans leur lit sans trop faire attention à leur pose, à ceux qui raffolent des cérémonies.
C'est peut-être parce qu'alors, on ressemble plus à un vase brisé...

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#564

De rien, cher Fou.

Vous avez donc remarqué qu'il n'est pas écrit : Lux in tenebris lucet, mais bien luZ.

Il y aurait sans doute bien des choses à dire sur le verbe créer que G de Venise utilise, mais laissons cela pour une autre fois.

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#565

Cher Jeannot Lapin,

Merci pour vos messages.

Jeannot Lapin écrit :

Je ne peux m'empêcher de rajouter ceci à vos citations :
Coran, II, 268 :
"Le Satan vous fait craindre l'indigence."
AlFaqra peut être lu AlFiqara => "Le Satan menace vos vertèbres"


Votre analyse de Cor. II,268 est très intéressante, et le lien entre « faqra » et « fiqara » me semble tout à fait pertinent. Les deux termes proviennent en effet de la même racine F-Q-R (فقر) qui a le sens de manque, de partition. La pauvreté (al-faqr) est en ce sens un manque, et les vertèbres (al-fiqar) sont caractérisées par le morcellement de l’axe autour duquel se déploie l’être corporel. (La nature de ce « corps » est d’ailleurs l’objet de commentaires très intéressants de Pantout ci-dessus).

Par contre, le terme « menace » ne me semble pas tout à fait correspondre au « ya’idukum » du verset. Il y a d’ailleurs à mon sens quelque chose de tout à fait intéressant ici dans l’utilisation de ce verbe.


En effet, si on le prend dans son entièreté on lit :
الشَّيْطَانُ يَعِدُكُمُ الْفَقْرَ وَيَأْمُرُكُم بِالْفَحْشَاءِ
وَاللَّهُ يَعِدُكُم مَّغْفِرَةً مِّنْهُ وَفَضْلًا وَاللَّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ
[cf. ma proposition de traduction ci-dessous]

Si le verbe qui provient de la racine W-‘-D (وعد) peut comporter le sens de « menace », son sens premier est plutôt celui de « promettre », et il est régulièrement utilisé dans ce sens par le langage coranique (cf. le verset de la Sourate Yâ-sîn qui touche directement notre sujet : « Ils ont dit : ‘Malheur à nous ! Qui nous a fait renaître de notre repos ?’ — C’est ce qu’a promis (wa’ada) le Tout-Miséricordieux et ce que les envoyés ont annoncés avec véracité » Cor. 36:52).

Dès lors, si la plupart des traducteurs ont choisi le sens de « menacer », c’est sans doute à cause de l’accointance avec la racine ‘-D-W (عدو) qui signifie « détourner », « être injuste » ou encore « menacer » et d’où dérive le terme « ennemi » (’adûw) généralement attribué à Satan (cf. « Ne vous ai-je pas fait promettre, fils d’Adam, de ne pas adorer Satan ? Il est pour vous un ennemi (‘adûwun) évident » Cor. 36:60).

Mais il est sans doute important, pour saisir le sens dans lequel il est employé ici, de prendre en compte la suite du verset dans laquelle apparait exactement le même verbe (« ya’idukum »), mas cette fois à propos du Pardon (« maghfira ») et des Grâces (« faḍlān ») de Dieu. Or, il semble évident que Dieu ne nous menace pas de Son Pardon et de Ses Grâces !

A mon humble avis, il faut donc comprendre plutôt que ce verset expose deux promesses opposées : celle de Satan et celle de Dieu. Je le traduirais comme ceci :

« Le Satan vous promet la pauvreté (al-faqra) et vous ordonne l’abomination (al-faḥshâ’). Dieu vous promet un Pardon et des Grâces provenant de Lui, et Dieu est Vaste (wâsi’) et Savant (‘âlim) ».

L’articulation entre ces deux promesses est d’ailleurs très instructive, puisque celle de Satan est le morcellement de la pauvreté (al-faqra), qui mène à l’abomination (al-faḥshâ’). Cette amputation est un crime, ou une prostitution (autres sens du mot faḥshâ’ - فحشاء) du Vrai, qui s’oppose à Son Immensité et Sa Sagesse. La promesse du Vrai, est quant à elle une source de richesse, car il faut remarquer que le verset précédent (Cor. 2:267) termine par « Dieu est Riche (ghanîy) et Loué (ḥamîd) » (ce qui nous confirme dans la lecture de « faqra » plutôt que « fiqara »). Elle est en cela source de Grâces et de Pardon, et le verset suivant (Cor. 2:269) commence par affirmer : « Il donne la Sagesse (ḥikma) à qui Il veut », avant de déclarer : « Ils ne se souviennent* pas, sauf ceux qui sont dotés des 'Lubb' (ûlû al-albâb) ».

*« mâ yadhdhakkaru » peut aussi se comprendre comme : « ils n’invoquent pas », ils ne pratiquent pas le « Dhikr » (le Rappel).

La boucle est donc bouclée et nous ramène à notre premier objet :
Seuls les possesseurs de ce « Lubb » (ou Luz) semblent ici suivre la promesse de Dieu et bénéficier des grâces de Sa Sagesse, tandis que ceux qui sont dans le morcellement — on pourrait dire : « les possesseurs des vertèbres morcelées » par opposition à ceux qui possède le Sacrum (ou « Lubb ») unique ? — suivent la promesse du Satan, et subissent donc ses ordres abominables.

Enfin, ceci n’est que ma propre compréhension, bien morcelée et sans doute loin du véritable sens de la Promesse divine exposée dans Son Livre…

Fraternellement !


P.S. : il faut bien lire « Ibn al-‘adam » (ابن العدم) avec un ‘ayn et sans voyelle longue, et non « Ibn Âdam ». Cela signifie donc « fils du non-Être » plutôt que « fils d’Adam ».

Dernière édition: par ibn al-3adam.
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